4 et 5 juin – Picquigny
Plein ouest pour me rapprocher de la Manche avec passage par Amiens et sa cathédrale.
Ce matin je pars tôt, vers 8h30 car je crains la météo annoncée à la pluie et surtout à l’orage dans le courant de l’après midi. Tout le temps que je pliais j’ai eu la compagnie d’un jeune chat noir et blanc sans collier, probablement sauvage mais pas farouche. Il passe son temps à se frotter contre mes jambes et à miauler.
J’ai environ 70kms pour atteindre Picquigny que j’ai choisi en raison du prix du camping, là où celui d’Amiens est prohibitif.
Dès le départ je roule sur la D1 finalement peu fréquentée. Je sais qu’il existe un vélo route qui suit plus ou moins le canal mais il n’est pas toujours goudronné et pas toujours balisé. Peu avant Corbie je la quitte pour une route plus modeste mais je le regrette car elle est aussi fréquentée et plus étroite. Il y a même des camions.
A Corbie je me décide pour le vélo route qui est enfin balisé et goudronné et longe la plupart du temps le canal. C’est ainsi que j’arrive à Amiens 15kms plus loin. Je longe en partie les hortillonnages dont a parlé l’émission La carte au trésor il y a quelques semaines. La cathédrale est visible de loin, plus encore qu’à Reims. Elle est la plus grande cathédrale de France pour ses espaces intérieurs.
Je m’y arrête une heure environ . A l’extérieur elle me semble moins travaillée que celle de Reims mais à l’intérieur c’est un bijou.
Je quitte ensuite Amiens au GPS et je rejoins Picquigny par la route une heure plus tard. J’ai eu de la chance, une légère pluie le matin mais rien ensuite, parfois même un rayon de soleil. A l’heure où j’écris ces lignes il fait orage. Le département est en alerte orange pluie et gréle jusqu’à 22h. Je crains pour ma tente. Mon vélo lui est à l’abri.
Pour aujourd’hui un album de Marianne Faithfull de 1979, Broken English. J’adore la voix cassée, paraît il dù à une trop forte consommation de drogue. Pour une fois je ne met pas la première chanson mais la dernière de l’album, ma préférée.