17 mai – Epinal

Ce vendredi je rentre dans les Vosges, directement par la préfecture, plus tôt que je ne le pensais.

Je me lève encore plus tôt que d’habitude, un peu avant 7h. Il faut dire que vers 6h un campeur a laissé tourner son moteur plus de 5mn à quelques mètres de ma tente. Forcément ça réveille.

Je prend la route avant 8h45. Décidément je pars de plus en plus tôt. Il va falloir que je corrige ce problème. D’autant que je m’était bien dit qu’il n’était pas question de partir aux aurores comme j’en avais l’habitude lorsque je marchais

Mon idée de départ pour aujourd’hui n’était pas d’aller jusqu’à Épinal, distant de 80kms. Je pensais plutôt m’arrëter à Plombière les bains, à. 50kms. Plusieurs choses n’ont fait changer d’avis. L’heure de mon départ, le fait qu’Epinal était une ville qui faisait partie de mon parcours, et aussi la météo. Aujourd’hui j’avais une chance de l’atteindre avant la pluie. Demain rien n’est moins sûr.

Du coup je vais rester au moins 2 nuits au camping, voir davantage selon les prévisions météo. De plus j’ai une visite malsaine à faire à 20kms d’Epinal. J’irai sans les sacoches.

Dans cette étape je suis passé par Amoncourt, Favernay, Mersuay, Conflans sur Lanterne, St Loup de Semouse, Aillevillers.

A la sortie de Plombières, une forte montée que je fait en partie à pied. Mais ensuite que du plat ou une légère Descente pour joindre Épinal. Je passe par Hadol et Dinozé sur une bonne route avec peu de véhicules, plus souvent des tracteurs.

Je met une bonne demi-heure à trouver le camping qu’ils sont allé nicher au dessus de la ville, près du château, enfin ce qu’il en reste si j’en crois ce que je vois de loin.

Il était temps que j’arrive, je suis vanné. Heureusement il fait un soleil voilé, parfait pour monter ma tente

Après une ballade en ville il en ressort qu’elle est pleine d’animations, pas comme St Etienne. Le parc du château est grand et plein de contre allées. Pour le reste c’est une ville qui semble vomir les voitures tant il y a de bouchons.

Ce soir un album de Renaud de 1983. J’aurai pu choisir n’importe quel autre album. Celui ci pour la chanson qui donne son titre à l’album, pour En Cloque, pour le déserteur, version revue de la chanson de Boris Vian, pour pochtron.