6 et 7 août – Orléans
J’amorce la descente plein sud en commençant par revenir en bord de Loire.
Tout d’abord un retour sur le camping de Toury d’hier. Je ne le sentais pas, je n’avais pas complétement tord. Tou d’abord j’avais acheté des rouleaux de pecul, par 6 comme il se doit. Comme je ne peux en emporter au maximum que 3, j’avais décidé de poser le reste dans les toilettes du camping. Le lendemain avant mon départ les 3 rouleaux avaient disparus. Mais le pire, comme le camping est tout petit il affichait complet. Vers 19h des étrangers sont arrivés. Ils n’ont rien trouvé de mieux que de venir s’installer sur ma place me bloquant qui plus est quasiment la sortie. J’étais sous la tente avec le casque j’ai pas réagi tout de suite. Quand j’ai vu ils avaient déjà posé 2 tentes et j’ai bien compris que le mec faisait le plus vite possible pour s’installer. Il n’y aurait pas eu les 2 gamins je les virait. Là j’ai pas osé mais j’ai bien dit à la minette ce que je pensais de leur comportement. Le mec après cherchait à éviter mon regard. La lâcheté ordinaire.
Pour en revenir à l’étage du jour elle est courte (40kms environ) et monotone. Tout par des petites routes. Pendant quelques kms je longe l’autauroute Paris-Orléans. Quel bruit, même à 300m à vol d’oiseau. Je plains les habitants des villages alentours.
Au début très peu de circulation. Mais celle ci augmente largement en approchant d’Orléans. Pourtant je suis sur une petite départementale.
Je dois traverser la ville vers le sud pour retrouver la Loire et le camping situé au bord. Je le fait au GPS. Le camping est correct mais parfois une gênante odeur d’égout vient m’offenser les narines.
Je ne prends aucune photo pendant l’étape. Juste quelques unes en centre ville d’Orléans.
Le lendemain je ne roule pas. Je suis fatigué, j’ai besoin de repos. De plus une légère pluie le matin me fournit le prétexte nécessaire pour me donner bonne conscience.