29 mai – Attigny

29 mai – Attigny

Après un jour de pluie je reprend la route direction plein sud pour une étape de transition.

Départ à 9h30 comme souvent. Le ciel est semi couvert, la température est idéale pour une journée de vélo.

Le gros problème de la journée est de sortir de Charleville Mézières, grande ville assez étendue que je vais devoir entièrement traverser du nord au sud. Je le fais au GPS, sinon sans doute y serais je encore. Un petit incident : en voulant entrer dans une boulangerie je me rate en descendant du vélo et je m’écrase par terre fesse la première devant plein de monde. Sans conséquence si l’on excepte la honte. N’empêche j’ai encore mal ce soir.

La distance est courte, 40kms. Mais c’est si je passe par la route principale. Je préfère des accès plus tranquilles. Je dois le payer d’une quinzaine de kms supplémentaires.

Je passe par Boulzicourt, St Pierre sur Vence, Guignicourt sur Vence, Poix-Terron. Je longe un petit moment l’autoroute.

Après cette dernière ville je prend des routes plus petites. Entre Bouvellemont et Neuville Day (en passant par Jonval, La Sabotterie, Lametz) peut être 20kms mais pas 10 voitures de rencontrées.

Au milieu de nulle part, près d’un moulin abandonné, un musée des combats de mai-juin 40. Je ne m’arrête pas. Du reste il me semble fermé.

Je termine en roue libre les 10 derniers kms pour conclure une étape sans difficultés majeures même si j’ai dû affronter quelques bonnes côtes surtout en quittant Poix-Terron. A 14h je suis au camping.

Une petite route tranquille vers Guignicourt
J’ai plein de bétises à dire à propos du nom de ce village. Mais je préfère vous laisser imaginer la votre.
Le château de Lametz, pas tout à fait encore Chenonceau.
Arrivée à Poix-Terron.
Le canal des Ardennes à Semuy.
L’Aisne à Semuy
Plaque commémorant la défense du pont sur L’Aisne en 1940. Le 10 juin 40 les Allemands étaient à 4 jours de Paris. Il y a sans doute plusieurs jours qu’ils avaient dù franchir l’Aisne ailleurs, sur un autre pont. Dans des circonstances similaires, dans d’autres lieux, la population s’est opposée aux militaires car elle ne voulait pas subir de représailles allemandes.

Ce soir un album de Van Morrison, Astral Wekks de 1968. La voix principalement mais aussi la guitare aux accords minimalistes, la flûte, les mélodies et la sensation à l’écoute de l’ensemble. Si on se laisse porter on peut aller loin. Dommage que ‘The way young lovers do’ casse un peu l’ambiance générale. Heureusement juste après, le titre’Madame George’, mon préféré, la rétablie en l’intensifiant.

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