25 mai – Autour de Verdun, lieux de mémoire

25 mai – Autour de Verdun, lieux de mémoire

Ce samedi je reste à Verdun parce que je sais qu’il y a autour de la ville de nombreux vestiges des combats de 14-18

Seulement pour en profiter il va falloir grimper sur les hauteurs. Je suis content de pouvoir le faire sans sacoches, juste de quoi manger.

Je visite des lieux dont le nom est resté dans l’histoire, comme le fort de Douaumont, celui de Vaux, celui moins connu de Souville. Je m’arrête quelques minutes au mémorial de Verdun puis à l’ossuaire et à la nécropole de Douaumont. Il y a également certains villages totalement détruits et qui n’ont pas été reconstruits. 9 d’entre eux sont déclarés mort pour la France.

Mais surtout presque tous les 100m il y a un rappel à la mémoire,par l’intermédiaire d’une tombe (Je me souviens de la tombe des jumeaux matérialisée avec seulement un écriteau et une croix peinte sur un arbre), d’une stelle, d’un monument plus ou moins important à la gloire d’une compagnie, d’une division,d’un général.

Il était annoncé de la pluie dans l’après midi, aussi je pars vers 9h30. Douaumont est à 9kms de Verdun, Vaux un peu plus loin. Il est cependant 15h quand je regagne le camping, à peine 30mn avant qu’il ne s’abatte un déluge.

Vers le fort de Souville qui est aujourd’hui à l’abandon
Fort de Souville
Mémorial de Verdun
Un des 9 villages déclarés morts pour la France
Les impacts dès tirs d’artillerie restent visibles 100 ans plus tard. C’est le cas un peu partout, ce qui est peut être le plus impressionnant.
Ossuaire et nécropole de Douaumont. L’ossuaire contient les restes d’environ 130 000 soldats Français et Allemands. La nécropole rassemble environ 16 000 tombes. Lieu de la célèbre poignée de main Mitterrand-Kohl en 1984
Vers l’ossuaire de Douaumont, monument dédié aux soldats israélites
Ossuaire de Douaumont, dédié aux combattants musulmans
Fort de Douaumont, pris par les Allemands dès les premiers jours de l’offensive de février 1916, parce que l’état major Français en manque de matériel et d’hommes l’avaient partiellement vidé en 14 et 15. Repris par les poilus 8 mois plus tard. Un certain capitaine De Gaulle y fut fait prisonnier début mars.
Fort de Douaumont
Un des nombreux abris qui jalonnent la forêt. Après la guerre les lieux ont été entièrement boisés pour cacher les cicatrices. Mais à l’époque la forêt n’est pas aussi développée.
Cimetière français à l’entrée de Verdun
Fort de Vaux, plus modeste que celui de Douaumont. Il a résisté plus longtemps avant de tomber aussi et d’être abandonné par les Allemands 6 mois plus tard

Le cri du poilu de 1916 dont le refrain deviendra célèbre dans la troupe.

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