18 mai – Lepanges sur Vologne – Epinal

18 mai – Lepanges sur Vologne – Epinal

Aujourd’hui je laisse ma tente au camping d’Epinal. Je prend cependant mon vélo pour une courte escapade vers un coin des Vosges devenu célèbre malgré lui.

Une petite appréhension avant de partir car je vais à Lepanges sur Vologne et que je sais que là bas le touriste n’est pas le bienvenu.

Depuis un certain mois d’octobre 1984 l’affaire du petit Grégory Villemin a tout emporté de la tranquillité de cette cimmune. C’est l’une des affaires criminelles les plus médiatisées, d’abord parce qu’il s’agit de l’assassinat d’un enfant de 4 ans jeté vivant dans la Vologne pieds et mains liés. Ensuite parce qu’il y a 2 célèbres photos, l’une prise par un photographe peu de temps avant, l’autre montrant le pompier qui sort le corps ligoté de l’eau. Egalement parce qu’il y a une histoire de corbeau et une probable vengeance familiale. Enfin parce que à ce jour elle reste non élucidée.

Ce drame m’a beaucoup marqué comme je pense beaucoup de monde.

En fait la commune est positionnée uniquement sur le flanc droit de la rivière qui la longe tout du long. Évidemment sans cette affaire rien ne la différencierait des autres villes. Je n’ai pas cherché à voir la maison où habitait la famille Villemin. Je ne pense pas qu’on m’aurait renseigné

Ensuite je suis passé à D’ocelles, 7kms plus bas, là où le corps a été repéché et là où a été posté la lettre anonyme revandiquant l’acte. Je n’ai pas cherché à aller à Aumonzey, là où partie de la famille Villemin, Bolle, Jacob, Laroche habitait à l’époque et où vit peut être encore le où les assassins

Parti à 9h, je suis rentré bien avant midi. Le temps était annoncé incertain, mais pas une goutte. Même à 19h où j’écris cet article il n’a toijours pas plu. Mais le ciel reste couvert et la pluie toujours annoncée pour les prochains jours.

Le village Le Roulier quelques kms avant Lépanges
La Vologne, à la sortie haute de Lépanges
Vue sur les Vosges peu avant Lépanges
L’église de D’ocelles

Ce soir un album de Texas, Ricks Road de 1993. Pour Charleen Spiteri, pour la qualité globale des chansons, pour Fearing these days, pour You’ve got tout live a little, mais surtout et avant tout pour ça

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